Camping Le Plô

Saint-Grégoire était autrefois appelé Villelongue.  Une communauté et un consulat étaient présents sous l'Ancien Régime. En 1095, l'église aurait été donnée à Saint-Victor de Marseille par Bernard, évêque de Lodève. De l'édifice roman, il ne reste que le narthex. Il aurait été construit sur une source ayant été autrefois liée à un culte païen. L'église actuelle fut construite en 1630. Le narthex fut fortifié aux XIVe et XVIe siècle.  L'église est classée aux Monuments Historiques depuis 1929.  Surplombant la vallée de l'Olip, Saint-Grégoire est construit à flanc de colline et surplombe Lavernhe. En contrebas de l'église se trouve la place et la fontaine du Théron avec ses abreuvoirs et son lavoir. Au sein de ce hameau, on note la présence de plusieurs bâtisses médiévales et typiquement caussenardes, notamment avec la présence de capes, balets ou perrons, fermes à cour fermée... 

Né en 1713, il est un remarquable homme de lettre. Son ouvrage le plus connu est "L'histoire du Commerce Européen dans les deux Indes", un plaidoyer contre l'esclavage qui préfigurera la Déclaration des Droits de l'Homme. Il participa également à la rédaction de "L'Encyclopédie de Diderot.

L'église de Saint-Chély est une des plus anciennes du Sévéragais. Elle a été pendant longtemps l’église principale de la paroisse. Les premières constructions de ce bâtiment datent du VIème siècle. Elle subit de nombreuses transformations. En 1788, l’église de Sévérac devient paroissiale et Saint-Chély passe de 1200 à 470 paroissiens. Elle est dédiée à Saint Eloi (588-660). Il fut d'abord orfèvre et réalisa le trône d'or incrusté de pierres précieuses de Clotaire II qui le nomma Maître de la monnaie. Touché par le sort des prisonniers de guerre, utilisés comme esclaves, il les rachetait pour les libérer. Entré dans le clergé à la mort de Dagobert, il devient évêque de Noyon (641). Sa bonté en fit un personnage légendaire, et il devint patron des forgerons et des orfèvres. Il est immortalisé dans la chanson du « Bon Roi Dagobert ».

Le château de Recoules-Prévinqiuères : L'existence du château est attestée dès le XIIème siècle. C’est à la suite d’une alliance qu'il devient propriété de la famille de Garceval, d’origine italienne. Pendant 500 ans, 5 générations se succédèrent sans interruption. Par mariage, en lignée féminine, ce château appartient à la famille de Vezins. Au cours de la Révolution, le château ne subit pas de dégradations. Il fut acheté en 1853 par le baron de Gaujal qui lui donna son aspect actuel. L'édifice déploie alors quatre corps de logis cantonnés de tours autour d'une petite cour. Il abrite une série de pièces intéressantes par leur décor : toiles peintes, parquets marquetés, décors muraux peints. Seule la tour carrée (ou donjon) atteste de la période la plus ancienne.