Camping Ile de la Comtesse

Parcours thématique qui vous emmènera à la découverte du pionnier de la Télégraphie Sans Fil : Roberto Clemens Galletti Di Cadilhac, et qui vous dévoilera les secrets de cette invention.
C'est à Champagneux que le pionnier de la Télégraphie Sans Fil, Roberto Clemens Galletti Di Cadilhac, a réalisé la prouesse de communiquer avec les autres continents. Avant la Première Guerre Mondiale, cet ingénieur italien construisit une station de Télégraphie Sans Fil très puissante et fixa une antenne télégraphique colossale reliant sa station de Leschaux à la falaise de Saint-Maurice de Rotherens. Découvrez les secrets de cette invention et le fonctionnement de ce dispositif gigantesque et plongez dans le monde passionnant de cet ingénieur ambitieux…

Ce joli petit village adossé à la montagne d’Izieu est né de la fusion de Murs et de Gelinieux. Il est composé des deux bourgs centraux et de 4 hameaux : Cuchet, Trémurs et l’îlot de la Comtesse.
Les vestiges préhistoriques et gallo-romains sont nombreux sur la commune.

Au Moyen Age, Gélignieux dépendait du Viennois Savoyard, mandement de Cordon. Murs était sous le vocable de Notre-Dame de Pitié et appartenait à la paroisse de Saint Sylvestre de Gélignieux.

En 1443, le seigneur de Beauregard, Jean Ferrat, est qualifié de seigneur de Murs. A partir de cette date, l’histoire du village se compose de successions de seigneurs descendants de grandes familles Savoyardes.



L’église de Murs date de 1785. Elle a vu le jour suite au déplacement de l’ancienne église située à Gélignieux. En 1980 l’église actuelle a connu des restaurations importantes. En 1988 la commune fait recouvrir le parvis d’un auvent à charpente. Une année plus tard le clocher fut restauré.

L’église se compose d’une nef centrale et d’une petite chapelle sur la droite. Les ouvertures sont garnies de vitraux colorés.



Le presbytère de la commune fut construit en 1786.



La commune de Murs-et-Gélignieux compte 5 croix :

- la croix du four banal -1727

- la croix du carrefour de Gélignieux – 1877

- la croix de l’église

- la croix du carrefour de Cuchet

- la croix de Trémurs



Le village possède une statue de la Vierge érigée en 1869. La légende veut qu’elle ait été demandée par la Comtesse de Montillet suite à un vœu adressé à la Vierge pour que son mari revienne de la guerre de Crimée.



Le monument aux morts est situé sur la place de l’église. Il est orné d’un rameau d’olivier, d’une croix de guerre et de l’inscription des noms pour la guerre de 14/18 et celle d’Indochine.



Tous les hameaux de la commune ont gardé leurs lavoirs. Le four de Gélignieux est le seul encore en bon état.



A l’emplacement du poste de Leschaux on retrouve une stèle de marbre noir qui rappelle les travaux de Galletti de Cadilhac.



Des restes d’un château en ruine (le château de Cuchet) sont sur la commune. Il avait pour mission de surveiller le chemin des rives du lac de Pluvis.



Le château de Murs est une grande bâtisse du XVe siècle construite sur un rocher entre Glandieu et Cordon. L’emplacement est idéal car le site dispose d’une vue imprenable sur le Rhône. Le château, a finalité défensive, a été remanié au XVIIIe siècle pour en faire un lieu d’habitation. La bâtisse forme un quadrilatère. La cour intérieure est coupée par deux arcades qui ont fait partie d’un bâtiment démoli. Le colombier du château est une tour carrée avec un toit à une pente.

Le château du Châtelard est aujourd’hui en ruine sur le Mont de Cordon. Il servait à surveiller le passage sur le Rhône. Son propriétaire, Aynard de Cordon, se livrait à des exactions sur les voyageurs du Rhône et demandait d’énormes rançons pour les libérer. Le duc de Savoie le condamna à la confiscation de ses biens.



Trois belles bâtisses sont à observer sur la commune :

- la maison de Jean Bettant : c’est une dépendance de la seigneurie avec un toit à mantelures de lauzes et des murailles.

- la maison des chartreux : les chartreux de Pierre Châtel avaient une maison sur Murs. C’est une demeure datant du XVe siècle. Elle garde sa chapelle avec un plafond voûté sur croisée d’ogives.

- la maison Candy : l’ancien poste de douanes.

Classée commune de montagne, ce village vit sur les pentes du dernier chaînon du Bugey méridional.
Il est très probable que l’activité humaine date de la période préhistorique, à en juger par les traces retrouvées dans la grotte de Pluvis. Des éléments ont également été retrouvés dans la plaine laissant penser que l’activité était importante à l’époque Romaine.
Au Moyen-Âge, Pluvis est une seigneurie vassale des comtes de Savoie. Cette seigneurie passe ensuite à la maison de Cordon qui la conserve jusqu’au XIXe siècle. Durant cette période, Izieu est soumis à la double autorité de la féodalité ecclésiastique des évêques de Belley et de la maison de Savoie. En 1601, grâce au traité de Lyon, Izieu et tout le Bugey deviennent Français.
Au cours de la seconde guerre mondiale, Izieu a été marqué par la déportation de 43 enfants de confession israélite, le 6 avril 1944. Ces enfants avaient été recueillis par des personnes du village. Ils furent emmenés à Auschwitz.

Le village présente de belles maisons typiques : malgré le fait qu’elles aient été construites sans plan d’ensemble, le village donne une impression d’harmonie. La construction type du village consiste en 4 murs percés d’ouvertures rectangulaires. La couverture de chaume protège deux pans de murs tandis que les deux autres sont protégés par l’escalier de lauze incliné. Izieu est aujourd’hui un village à architecture protégée.

Le château de Pluvis est désormais en ruines puisqu’il a servi de carrière lors des constructions des maisons du village.

L’église actuelle d’Izieu fut inaugurée en 1860. De style néogothique, elle comporte une chapelle et une nef voûtée.

Plusieurs croix se trouvent sur la commune : la croix de l’ancien cimetière faite de fer forgé, la croix du cimetière actuel et trois croix de missions.

L’ancienne cure d’Izieu est une belle maison de style Louis XIII avec une cheminée imposante.

Le presbytère a été construit au XIXe siècle à côté de l’église. Elle abrite désormais une salle de mairie et des chambres d’hôtes.

La maison des enfants d’Izieu comporte désormais un mémorial des enfants juifs exterminés pendant la seconde guerre mondiale. Cette belle bâtisse Vollet-Masson appartient à l’association gérant le musée-mémorial.

On retrouve un four recouvert de tuiles et lauzes dans chaque quartier, toujours utilisés lors des fêtes de village.